Une installation collective monstre qui s’apparente à une boite à musique où oeuvres sonores et visuelles génèrent une expérience multi-sensorielle.

Artiste, curateur, autodidacte et co-fondateur de la Flux Factory à New York, Jean Barberis présente une exposition sous la forme d’une installation monstre qui s’apparente à une immense boite à musique : les oeuvres sonores et visuelles produites par divers artistes concourent à la fabrication d’une expérience multi-sensorielle. Le projet est labyrinthique, spectaculaire et se transforme selon les impulsions du public.
« Concert Hall » est une installation monstre, à la fois architecturale et musicale, un projet collectif d’artistes, de bâtisseurs, de musiciens et de compositeurs, réunis pour l’occasion, et où chacun contribue, par ses idées et ses compétences, à tous les niveaux du projet.

C’est une boîte à musique aux proportions gigantesques, un labyrinthe dans lequel une musique mécanique se crée sous les yeux du spectateur, produisant une expérience multi-sensorielle. Environnement interactif à explorer, « Concert Hall » est le parfait habitat pour un grand orchestre de sculptures sonores et cinétiques.

Cette installation est à l’image du Palais de Tokyo : labyrinthique, à la fois grandiose et modeste. Son architecture réactive, parasitaire, viscérale, est conçue par le collectif Rabid Hands et Sunita Prasad à partir de matériaux récupérés et d’objets orphelins. Ce patchwork d’architectures hasardeuses est une invitation à une découverte jubilatoire, une aventure : une tour tortueuse s’élève, un escalier donne sur une maison de conte de fée, un placard dérobé révèle une caverne aux échos retentissants. Chaque espace résonne de mélodies minutieusement orchestrées par Julien Gasc, Nick Yulman et Ranjit Bhatnagar, jouées par des glockenspiels automates. Des sections de rythmes robotisées ou un accordéon animé descendent du plafond. Des pièces lumineuses interactives de maya.rouvelle et Frédéric Durieu ajoutent à l’expérience. Le tout, réagissant aux impulsions du public, est commandé par un ordinateur et relié par un système MIDI afin de lier le charme bancal de la musique mécanique à l’exactitude numérique.

« Concert Hall » fonctionne comme un spectacle permanent, chaque visite produisant une expérience différente, une découverte constamment renouvelée.

CURATEUR
Jean Barberis, en collaboration avec Georgia Muenster
Jean Barberis (né en 1978, vit et travaille à New York et Baltimore) est artiste, curateur et producteur culturel. Il est l’un des fondateurs de Flux Factory, un centre d’art et un programme de résidences à New York. Ses intérêts vont de l’exploration urbaine à la gastronomie, la navigation et les échanges et économies échappant à l’emprise du capitalisme. Son approche, autodidacte, participative et collaborative, privilégie la pratique. Son travail a été montré au Whitney Museum, au Queens Museum, au New Museum et à l’Elizabeth Foundation à New York, à Godsbanen à Århus (Danemark) et au festival Sziget à Budapest.

AVEC
Ranjit Bhatnagar, Frédéric Durieu, Julien Gasc, Rabid Hands (Serra Victoria Bothwell Fels, Andrew Schrock, VnessWolfCHild et Ben Wolf), Sunita Prasad, maya.rouvelle (Lili Maya and James Rouvelle) et Nick Yulman