L'École des actes

Le 09/11/2018, de 19h à 21h Accès sur présentation d’un billet d’exposition Au Toguna
Le vendredi 9 novembre, le Palais de Tokyo accueille l’École des actes au Toguna, de 19h à 21h.
 
Fondée à Aubervilliers en 2016, dans le cadre du Théâtre de La Commune, l’Ecole des Actes se veut une école qui atteste les hautes capacités des pauvres et non comptés. Ouverte à tous, elle est un lieu d’amitié, de confiance et de courage, travaillant à hauteur du désir de chacun et dans la recherche des principes nouveaux de bonheur, de paix et d’humanité qui manquent gravement aujourd’hui. Sur les bases de toute vie – travailler, habiter, apprendre, être libre de circuler, pouvoir déclarer qu’on est là, avec quelle histoire et quel projet -, des idées nouvelles commencent à apparaître quand les gens qui arrivent et ceux et celles qui vivent déjà ici peuvent commencer à connaître et comprendre ensemble ce qui doit être inventé, les obstacles à lever. L’Ecole réunit des gens de tous âges et de toutes origines : une jeunesse qui arrive en France et cherche à y vivre, de jeunes artistes qui veulent renouveler les liens du théâtre et des vies réelles, des femmes qui n’ont pu jusque là apprendre à lire et à écrire, des habitants et des enfants du quartier. Et dessine ainsi dans le réel une vie autre.
L’Ecole des Actes vous propose de participer à l’un des moments de son travail, en assemblée dans le Toguna du Palais de Tokyo, à partir de premières hypothèses notées dans un Manifeste de mai 2018.
 
Avec la participation de :
–    membres de l’Ecole des Actes : personnes en migration, artistes du théâtre de La Commune, habitants d’Aubervilliers…
–    Judith Balso, responsable pédagogique et Julien Machillot, philosophe, modérateurs des assemblées de l’Ecole des Actes
–    Marie-José Malis, metteur en scène, directrice du théâtre La Commune – centre dramatique national à Aubervilliers
–    Pascale Joffroy, architecte, enseignante, co-fondatrice de l’association Système B, comme bidonville et auteur d’articles d’opinion sur ce qu’on appelle l’habitat précaire en France.
–    Fariba Nourdeh
–    Alain Badiou, philosophe (sous réserve)