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Jonathan Binet

Dancefloor
Du 27/09/2012 au 18/11/2012

Dans le sillage de Jackson Pollock et de la peinture minimale de Robert Ryman, Jonathan Binet confronte son corps à l’architecture, dans un jeu de face-à-face qui oscille entre connivence et concurrence, entre lutte et échange.

« La pulsion est en quelque sorte une matière première ». Zone de recherche, laboratoire, arène, les escaliers du Palais de Tokyo deviennent les lieux d’une histoire racontée par les gestes de Jonathan Binet. Autant de signes et d’empreintes, guidant les pas du spectateur au coeur d’une fiction progressant dans l’espace. Cellule mentale et zone d’une intrigue, les stigmates et interventions laissés par l’artiste en constituent les indices, où les gestes contrôlés des sous-sols laissent progressivement place aux expressions primitives des espaces supérieurs. Des limbes au firmament, Jonathan Binet nous entraine dans une danse chorégraphiée par ses choix et indécisions, révélateurs d’autant d’hypothèses existentielles. A mi-parcours, une plateforme nous invite au saut dans le vide ou au mouvement, entre l’élévation vers la pulsion ou la descente vers la conscience.

En dialogue avec l’exposition « Les Dérives de l’imaginaire » et dans une pratique qui s’apparente à une « peinture performative » – dans le sillage de Jackson Pollock ou Matthew Barney -, et de la peinture minimale de Robert Ryman, Jonathan Binet opère par plans d’action et par la confrontation de son corps à celui de l’architecture.