Conversation et concert autour de l'exposition de Theaster Gates Avec Theaster Gates, Romi Crawford, Clémentine Deliss et "The Black Monks"

Le 20/02/2019 à partir de 18h30 [COMPLET]
Le Palais de Tokyo présente une soirée événement à l’occasion de la première exposition personnelle en France de Theaster Gates, Amalgam, le 20 février à partir de 18h30.
 
La rencontre s’organisera autour d’une conversation au Toguna avec Theaster Gates, Romi Crawford et Clémentine Deliss.
Avec la collaboration de MONA BISMARCK AMERICAN CENTER.
Avec le soutien de the Lunder Institute for American Art (Colby College).
 
Suite à la conversation, un concert expcetionnel des Black Monks, ensemble de musique expérimentale fondée en 2018, aura lieu dans l’espace de l’exposition “Amalgam”.
Dirigée par Theaster Gates, la musique du groupe est influencée par diverses traditions, notamment le gospel, le blues et les chants bouddhistes et zen.
Avec : Joshua Abrams, Yaw Agyeman, Lisa Alvarado, Mikel Patrick Avery, Michael Drayton, Ben LaMar Gay, Kiara Lanier.
 
Cette exposition bénéficie du soutien de la galerie Regen Projects (Los Angeles), la galerie Richard Gray (Chicago) et White Cube (Londres et Hong Kong). Cette exposition bénéficie également du soutien de Gagosian.
 

Clémentine Deliss est conservatrice, éditrice et historienne de la culture. Elle a étudié l’art contemporain et l’anthropologie sémantique, elle est titulaire d’un doctorat de l’université de Londres (SOAS, thèse sur la revue Documents, 1929-31 et la Mission Dakar-Djibouti, 1931-33). Entre 2015-2016, elle a été conservatrice principale de la Fondation IDeA (Arménie) où elle est a lancé le « Dilijan Arts Observatory » dans l’ancienne usine d’électronique soviétique Impuls. De 2010 à 2015, elle a dirigé le Weltkulturen Museum à Frankfort-sur-le-Main, y créant un nouveau laboratoire de recherches pour réactiver les collections ethnographiques. De 2002 à 2009, elle a animé le collectif transdisciplinaire « Future Academy », avec des cellules de recherche à Dakar, Londres, Édimbourg, Mumbai, Bangalore, Melbourne, et Tokyo. Elle est reconnue pour avoir dédier onze ans de recherches à la production d’organes imprimés, dont deux éditions importantes qui furent exposées à la documenta de Kassel (1997, 2007). Reconnue comme véhicule interculturel et plateforme curatorielle, sa production de « Metronome » (Dakar, 1996-Tokyo, 2007) visait à créer des points de convergence professionnelle entre artistes et intellectuels travaillant dans les métropoles du monde encore isolées avant le développement de sites internet.

Elle est actuellement professeure de théorie curatoriale et pratique dramaturgique à l’Université des arts et du design de Karlsruhe,  Faculty at large de la School of Visual Arts à New York et Curator at large de Zeitz MOCAA, Cape Town. Elle vit à Berlin.

 

Romi Crawford (Ph.D.) est professeure d’études visuelles et critiques à la School of Art Institute de Chicago. Ses recherches et ses écrits explorent les questions de race et d’ethnicité dans le cadre de la culture visuelle américaine (art, cinéma et photographie). Elle est co-autrice de The Wall of Respect, Public Art and Black Liberation in 1960s Chicago (Northwestern University Press, 2017). Elle a publié par ailleurs « Do For Self, The AACM and the Chicago Style » dans Support Networks (University of Chicago Press, 2014) ; « Ebony and Jet on Our Mind » dans Speaking of People (The Studio Museum in Harlem, 2014) ; et Theaster Gates Black Archive (Kunsthaus Bregenz, 2017).

Elle a été co-curatrice de la conférence Open Engagement 2017 à Chicago et a fondé le Museum of Vernacular Arts and Knowledge, une plateforme de création artistique basée sur des projets, en décalage avec les valeurs des musées et des galeries. Avant cela, elle a été conservatrice et directrice du département Éducation au Studio Museum de Harlem.