Conversation #2 Dans le cadre de la carte blanche à Tino Sehgal

Le 14/11/2016, à partir de 19 h 30 Les visiteurs de la carte blanche à Tino Sehgal sont invités à rester pour la rencontre et les personnes arrivant après 20 h peuvent emprunter l’entrée administrative sur la gauche de l’entrée principale du Palais de Tokyo. _ Jusqu’à 22 h 30. _ Aucun billet ni réservation ne sont nécessaires.  
« Présence : un état des lieux »
Avec : Alain Della Negra et Kaori Kinoshita, Apichatpong Weerasethakul et Céline Minard
 
Cycle de rencontres en partenariat avec l’Institut français, coordonné par Rebecca Lamarche-Vadel et Mathieu Potte-Bonneville.
Au cours de trois soirées exceptionnelles au Palais de Tokyo, de grandes voix françaises et internationales, ainsi que des participants à l’exposition carte blanche à Tino Sehgal, viennent discuter des multiples échos qui se tissent entre l’œuvre de l’artiste, la philosophie et les sciences humaines d’aujourd’hui.
Quelle est la parenté entre les « situations construites » de Tino Sehgal et la place nouvelle que les objets occupent dans notre environnement quotidien ? Pourquoi convoquer ainsi le visiteur dans des situations qui le saisissent ici et maintenant, à une période où le virtuel semble doubler chacun de nos actes de présence ? Et quelle lumière son œuvre jette-t-elle sur ce que nous appelons aujourd’hui « faire une expérience » ?

Kaori Kinoshita est née en 1970, Alain Della Negra en 1975. La collaboration engagée entre les deux depuis 2005 questionne, entre autres, les liens qu’entretiennent les individus avec leurs doubles virtuels ou avatars (le long-métrage documentaire The cat, the reverend and the slave, sortie en 2010). Du cyborg au mutant, ils s’amusent à esquisser d’éventuels scénarios d’anticipation en jouant de dispositifs proche du cinéma vérité (Bonheur Académie, sortie en 2017). Leurs films sont montrés dans des festivals (Belfort, Rotterdam, Lisbonne, FID à Marseille), à la télévision (France 2, Canal+) ou édités en dvd (Ecart production, Capricci). Ils participent régulièrement à des expositions de groupe en France et à l’étranger (Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Centre Pompidou, Jeu de Paume, Palais de Tokyo, Fondation Ricard, IAC à Lyon, Casino du Luxembourg, Haifa Museum of Art).

 

Apichatpong Weerasethakul a présenté ses oeuvres dans le cadre de nombreuses expositions et installations dans le monde depuis 1998. Souvent non-linéaires, avec un sens fort de la dislocation/mise en perspective, ses oeuvres portent sur la mémoire et abordent subtilement les problèmes personnels, politiques et sociaux. Ses projets artistiques et longs métrages ont remporté de nombreux prix dans les festivals et lui ont valu une large reconnaissance (il a remporté deux prix au Festival de Cannes). En 2005, il a reçu du ministère de la culture thaïlandais le Silpatorn, l’un des prix les plus prestigieux du pays. Il a également été fait Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres par le ministre français de la culture en 2011. Apichatpong est l’un des vingt artistes et réalisateurs internationaux chargés de créer un court métrage par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme à l’occasion du soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme. En 2012, il a été invité à participer à la Documenta (13) à Kassel. Apichatpong a également reçu le Sharjah Biennial Prize en 2013, le Fukuoka Prize, Japon en 2013, le Yanghyun Art Prize en 2014 et une rétrospective de ses films a été présentée à la Tate Britain en 2016.

 

Lauréate du prix Inter (2014) pour Faillir être flingué, Céline Minard est également l’auteur du Dernier Monde (2007), Bastard Battle (2008), et So long, Luise (2011). Elle est considérée aujourd’hui comme l’une des voix les plus originales de la littérature contemporaine.

 

Autres dates :

Jeudi 15 décembre
« Expérience : un état d’esprit »
Avec : Frédérique Aït-Touati, Vinciane Despret et Mathieu Potte-Bonneville

Le cycle de séminaires bénéficie du soutien de