Signature Guillaume Lafon, David Duvshani, Christelle Téa

Le 15/03/2019, de 18h à 20h  

Éditions Hoosh

Le Palais de Tokyo vous invite au lancement des éditions Hoosh le 15 mars à partir de 18h à la librairie du Palais de Tokyo, en présence de Guillaume Lafon, David Duvshani,  Christelle Tea et Aurélien Peilloux.
Hoosh est un mot persan qui signifie à la fois intelligence, inventivité, conscience et malice. C’est une qualité du caractère, une faculté de l’esprit. C’est aussi le nom d’une plateforme qui est entièrement dédiée à la promotion et à la réalisation des travaux de la jeune recherche et de la création émergente.
Guillaume Lafon, Les mesures de l’évolution
À force d’être confrontés à tous ces pécheurs qui veulent les pêcher, pourquoi les poissons ne finiraient-ils pas par développer des stratégies pour connaître les hameçons et les éviter ? Se poser cette question, c’est ainsi réfléchir sur un cas où les limites de la sélection naturelle semblent patentes. Mais l’originalité de ce travail de recherche mené dans le cadre d’un master réside dans la volonté de l’auteur d’envisager dans toute son extension les aspects de l’évolution qui sont concernés par cette question.
David Duvshani, Croisades
Croisades s’inspire de récits de guerre de moines européens et de leurs adversaires musulmans au XIème et XIIème siècle. Ces histoires sont à la base d’une série de vignettes qui racontent les cent plus grands échec des croisés. Mobilisant des faits historiques avérés, les dessins ne suivent pas d’ordre chronologique mais donnent à voir des moments absurdes de guerres perpétuelles. Ils ridiculisent les héros occidentaux et leurs rivaux orientaux sans distinction. Tous sont présentés comme d’irresponsables fous de guerres, inéluctablement vouées à l’échec. Un livre passionnant sur un thème brûlant d’actualité.
Christelle Téa, Blocs opératoires – dessins
Le bloc opératoire est interdit au public et ses représentations sont rares. Christelle Téa est probablement l’une des artistes d’aujourd’hui qui y a passé le plus de temps. Elle a vu le bloc en action sous différents angles, ne serait-ce qu’en dessinant depuis plusieurs points de vue, du côté des chirurgiens, du côté des infirmières de salle et du côté des anesthésistes. Pour chaque dessin, elle choisit certains objets de son champ visuel, qu’elle reproduit alors avec une précision extrême; cependant elle en néglige d’autres, sur des critères sans lien avec la fonction de ces objets. L’oeuvre de Christelle Téa ouvre le bloc opératoire aux curieux. Elle donne à voir, au plus grand nombre, l’arrière scène de la médecine.