Voir plus bas

Kader Attia & Jean-Jacques Lebel

L’Un et l’Autre
Du 16/02/2018 au 13/05/2018
« L’Un et l’Autre est un laboratoire de recherche plutôt qu’une exposition. Il est né de l’échange de nos regards, d’une alliance doublée d’une profonde amitié entre nous. Nous y présentons certains de nos travaux liés aux enjeux majeurs de notre civilisation, principalement deux installations : la première consacrée à la fabrication dans et par les médias dominants de l’Autre absolu, comme une entité à craindre, violente et belliqueuse, le Satan, le Sauvage, le Terroriste – ; la seconde consacrée à la persistance transhistorique de l’humiliation, du viol et de la torture en tant que crimes de guerre impérialiste. En contrepoint de ces installations, nous présentons des objets énigmatiques et polysémiques que nous avons collectés ici où là, des objets chargés d’esprits invisibles à l’oeil nu, qui nous parlent à tous, nous transmettent des discours codés, et procèdent à des réparations et des détournements.
À cet ensemble hétérogène de points du vue, d’œuvres visuelles et sonores, d’objets sans nom, de masques de visages et de ventres et de films, tous tissés les uns dans les autres, nous avons tenu à associer des plasticiens et cinéastes amis dont les démarches croisent les nôtres. Nous produisons ainsi ensemble un « agencement collectif d’énonciation » (Félix Guattari), un « montrage » sans fin qui démultiplie les regards, les horizons et les critères d’appréciation. Ce laboratoire transculturel n’en est qu’à ses débuts. »
Kader Attia et Jean-Jacques Lebel
Avec : Marwa Arsanios, Sammy Baloji, Alex Burke, Gonçalo Mabunda, Driss Ouadahi, PEROU – Pôle d’Exploration des Ressources Urbaines
À découvrir de midi à minuit, tous les jours sauf le mardi
#KaderAttia #JeanJacquesLebel

« L’idée de notre exposition à venir au Palais de Tokyo est de donner à voir, pour la partager, notre pensée, aussi bien à travers des oeuvres d’artistes, que d’objets du quotidien, et de montrer comment tout objet est avant tout chargé d’énergie, de bon sens, de poésie sans qu’on le sache.» Kader Attia