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Chroniques Parallèles

Exposition des lauréats Audi talents 2017
Le 14/07/2018
L’exposition « Chroniques Parallèles » présente les quatre projets des lauréats Audi talents 2017.
Avec : Anne Horel, Emmanuel Lagarrigue, Hugo L’ahelecEric Minh Cuong Castaing
Élus par un jury constitué de professionnels du monde de la culture, les lauréats ont développé sur près d’un an leur projet artistique, en bénéficiant des moyens de production offerts par le programme. Leurs démarches et leurs pratiques sont très différentes et n’ont, au premier abord, rien en commun. Le programme Audi talents distingue en effet des projets artistiques sans imposer de thématique préalable et laisse les candidats entièrement libres des sujets qu’ils abordent et des techniques qu’ils utilisent. Dans leur face à face, les quatre projets révèlent pourtant des territoires communs, en particulier ce besoin exprimé par les créateurs actuels d’atteindre et de dépasser les limites de leur medium.
Commissaire : Gaël Charbau

Dans electronic city (prononcé not electronic city) Emmanuel Lagarrigue, dont le travail est souvent adossé à une exploration plastique du langage, a voulu transposer la pièce de Falk Richter dans l’espace et le temps de l’exposition : plutôt qu’une confrontation « classique » entre des spectateurs et une scène, le public est ici invité à entrer au cœur de la scénographie, déambulant librement au milieu de l’œuvre.

Dans ://[aʃtag], Anne Horel, qui se définit elle-même comme une « artiste des réseaux sociaux », prend pour point de départ un Manifeste Abécédaire et propose à 26 artistes digitaux de donner leur singulière perception du monde.

Le plasticien Hugo L’ahelec développe dans The Death Show une série de sculptures et d’installations ayant pour thème l’apparente dualité entre le rituel et le spectacle, dans une ambitieuse entreprise de mise en scène contemporaine de la mort.

Enfin, le chorégraphe Eric Minh Cuong Castaing nous présente dans L’Âge d’or, un film saisissant retraçant l’aventure chorégraphique dans laquelle il a rendu possible, durant de nombreux mois, la rencontre entre des danseurs professionnels et des enfants en situation de handicap.

Ces quatre démarches proposent une lecture originale et insolite de sujets qui touchent chacun d’entre nous : notre relation aux autres et aux nouvelles technologies, notre voisinage avec la mort souvent exclue des medias contemporains, ainsi que le regard que nous portons sur des corps affaiblis et différents dans un monde où la beauté est un standard « photoshopé ». L’exposition met ces projets artistiques en relation dans un parcours qui invite les spectateurs à devenir les points de liaison de ces chroniques parallèles.

#ChroniquesParalleles

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